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Education: les modalités de passage en classe supérieure fixées
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Le directeur régional de l’Unesco en Afrique de l’Ouest, Yao Ydo, a lancé mardi soir à Cotonou, le projet « Promouvoir les valeurs du sport dans l’éducation, la santé et la gouvernance des fédérations sportives en Afrique de l’Ouest ».

D’un coût global estimé à 2,195 milliards de francs CFA soit environ 3,803 millions de dollars, ce projet qui sera piloté pour trois ans (2019-2021), vise entre autres, à favoriser, promouvoir et soutenir la création d’un environnement propice à une éducation physique de qualité dans les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), notamment à travers le système éducatif.

Ce projet est également destiné à soutenir la promotion des valeurs du sport au service de l’intégration régionale, la paix et la coexistence pacifique entre les peuples.

Pour, M. Ydo, ce projet régional porté par l’Unesco embrassera un champ d’intervention géographique ambitieux, couvrant à terme l’ensemble des pays de la Cedeao.

« Pour la phase pilote de ce projet régional, allant de 2019 à 2021, six pays pilotes ont été choisis, sur propositions des partenaires techniques et financiers de mise en œuvre : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Liberia et le Sénégal », a-t-il expliqué.

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Alors que le secteur industriel adopte les nouvelles technologies, il a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée pour soutenir cette transition. C’est l’objectif d’une formation que des écoles canadiennes veulent implanter au Sénégal.

Un consortium d’écoles canadiennes comprenant les Cégeps de Baie-Comeau, de Sept-Îles et de Thetford, vont délocaliser un programme de formation technique en industries intelligentes au Sénégal, notamment au Centre national de qualification professionnelle (CNQP) de Dakar. Le consortium a fait l'annonce le mardi 20 février, après que leur projet a été retenu par le Programme Québec – Francophonie en formation technique (PQFFT).

Le PQFFT est un programme gouvernemental canadien qui accompagne les Cégeps dans la délocalisation d’attestations d’études collégiales (AEC) et le développement de formations courtes diplômantes dans les pays ciblés. Dans le cadre de ce programme, le consortium recevra une subvention de 748 500 CAD (environ 553 317 USD) pour la mise en œuvre de la formation.

Le programme de formation accueillera ses premiers étudiants en 2027 pour former les techniciens en industries intelligentes. Ces derniers seront capables de soutenir le processus de transition numérique des entreprises. Au terme de la formation, les personnes diplômées dans leur pays désirant amorcer un processus d’immigration pour venir travailler au Canada auront la possibilité de le faire.

Rappelons que l’un des objectifs du PQFFT est de juguler la pénurie de main-d’œuvre dans les entreprises québécoises, et par la même occasion de contribuer au développement d’un enseignement technique de qualité dans les pays ciblés faisant partie de la francophonie.

Afin de promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie, l’Unesco a lancé un réseau dont le rôle est de mettre en relation les villes du monde qui mettent en lumière ce secteur de l’éducation.

Les villes de Bikok, Maroua 1er et Yaoundé 1er au Cameroun, de Dakar au Sénégal, de Gagnoa en Côte d’Ivoire, de São Filipe au Cap-Vert, de Chinhoyi au Zimbabwe, d’Agadir, d’Essaouira et Fès, au Maroc, ainsi que d’Alexandrie, Sharkia et Zefta en Egypte, ont rejoint le réseau de villes apprenantes de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l'education, la science et la culture), « en reconnaissance de leurs efforts déployés pour faire de l'apprentissage tout au long de la vie une réalité pour tous au niveau local », a-t-on appris dans un communiqué de l’organisation publié le mercredi 14 février.

Ces villes africaines ont rejoint le réseau en même temps que 51 autres villes dans le monde. Aujourd’hui, le réseau compte 356 villes. Le rôle du réseau dans ces villes étant de relier les institutions d'éducation, de formation et de culture pour promouvoir un apprentissage inclusif et de qualité, de l'éducation de base à l'enseignement supérieur.

« Les villes sont essentielles pour transformer le droit à l'éducation en une réalité tangible pour les individus de tous âges. Avec ces nouvelles admissions, le réseau compte désormais 356 villes du monde entier, qui partagent leur savoir-faire et ouvrent la voie à des possibilités d'apprentissage tout au long de la vie pour 390 millions de citoyens », a noté la directrice de l’Unesco, Audrey Azoulay (photo).

Les villes qui intègrent le réseau sont choisies sur recommandation d'un jury d'experts. Ce dernier prend en compte l'engagement du maire et de l'administration municipale en faveur de l'apprentissage, ainsi qu'un ensemble de bonnes pratiques et d’initiatives en matière de politiques publiques.

L’Unesco a indiqué que les nouveaux membres du Réseau co-dirigeront la campagne #JApprendsToutAuLongDeLaVie dans leurs villes. Cette campagne mobilise des apprenants du monde entier qui témoignent de leur passion pour l'apprentissage tout au long de la vie. Elle souligne que le #DroitAL'Education doit s'appliquer à tous les âges.

Le président de la République, Macky Sall, a inauguré, lundi, l’Ecole de la Marine nationale (EMAN), un creuset d’acquisition de connaissances théoriques et pratiques pour les métiers de la mer, selon lui. 

Le chef de l’Etat en a coupé le ruban et dévoilé la plaque inaugurale, peu après son arrivée dans les bâtiments de l’EMAN, construite dans les locaux du Camp militaire Général Mountaga Diallo, à Bel Air. Il était accompagné du ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, et d’autorités militaires.  Endroit ne saurait être plus indiqué que le camp Général Mountaga Diallo pour abriter cette école, a rappelé Macky Sall, en allusion à la position géographique de ce camp militaire. 

Le chef de l’Etat a notamment invité les autorités de l’Ecole nationale de la marine à ’’s’inscrire’’ dans la dynamique des métiers devant accompagner les découvertes et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières en offshore.  Dans cette perspective, il a indiqué que « le rôle des gens de mer s’accroît et se complexifie’’, évoquant la découverte des ressources pétrolières et gazières, la pêche illicite non déclarée et non réglementée (INN) et les trafics en tout genre.

  « J’ai tenu à la montée en puissance de notre marine nationale, composante essentielle de notre système de défense’’, a poursuivi Macky Sall.  Il a également invité les stagiaires à « cultiver’’ les valeurs qui fondent le corps de la marine, citant ’’la rigueur, la détermination, l’endurance et la disponibilité’’.  L’EMAN, construite selon les normes internationales et dotée d’équipements modernes, aura « pour mission d’assurer la formation militaire, technique, et maritime des marins dans les différentes spécialités de la Marine nationale’’, a expliqué le contre-amiral Oumar Wade, chef d’Etat-major de la marine nationale, évoquant un outil de défense crédible et moderne.

Après les écoles franco-sénégalaises de Dial Diop et Fann, c’est au tour du Centre régional de formation des professionnels de l’éducation (Crfpe) de Dakar d’étrenner sa Fab-Lab.

L’espace de création et d’innovation, destiné à la formation des formateurs d’enseignants et médiateurs numériques et à la valorisation de l’utilisation du numérique dans les séances d’enseignement, a officiellement démarré ses activités vendredi, lors d’une cérémonie présidée par le Préfet de Rufisque, Serigne Babacar Kane.

«Au-delà de la réduction de la fracture numérique, les Fab-Lab participent au renforcement de capacités des enseignants et à l’amélioration des environnements d’enseignement et d’apprentissage», a indiqué Moustapha Diagne, directeur de la Formation et de la communication au ministère de l’Education nationale, lors de son allocution.

«Cette assistance logistique et technique participe à la formation des enseignants et formateurs pour une bonne intégration du numérique dans les enseignements- apprentissages ; ce qui passe par la maîtrise des techniques d’élaboration de scénarii pédagogiques et de dématérialisation des supports», a poursuivi M. Diagne, exhortant le directeur du centre à un bon usage et un entretien optimal des équipements.

D’après les documents remis lors de la rencontre, le projet a défini une stratégie de dissémination à l’échelle nationale, à travers la formation de formateurs et la mise à disposition de tous les supports didactiques développés sur la plateforme SenProf. «Grâce à ces artifices technologiques magiques que sont les cartes Sd, on peut avoir des contenus pédagogiques sur les smartphones, qui permettraient sans avoir de connexion, où que l’on soit au Sénégal, d’avoir accès à ces contenus et de pouvoir les montrer aux élèves et de pouvoir les manipuler», a souligné le conseiller en Coopération à l’ambassade de France, Régis Dantaux. «L’idée est que ces Fab-lab puissent perdurer comme des lieux de formation et d’application de notre coopération éducative dans ce domaine en particulier», a-t-il poursuivi tout en ouvrant d’autres perspectives avec la mise en œuvres des Fab-lab. «Nous avons à cœur, à travers ce projet, de renforcer la coopération entre les Crfpe du Sénégal, en particulier votre Crfpe monsieur le directeur, et nos Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation en France (Inspef), qui sont les alter ego des Crfpe. L’idée étant toujours de renforcer encore plus la coopération dans le domaine éducatif entre la France et le Sénégal», a-t-il dit, évoquant l’accueil d’élèves-maîtres voire de formateurs français dans ce cadre. «Nous aussi nous avons des choses à apprendre et voulons nous enrichir aussi», a posé le conseiller en Coopération.

 

Avec Le Quotidien