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Le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy, a publié ce 15 août son classement des meilleurs établissements d’enseignement supérieur du monde. Dans l’édition 2019 figurent 15 universités africaines de quatre pays dont l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Tunisie et le Nigéria.

Avec huit universités présentent dans le classement, l’Afrique du Sud domine une fois de plus le continent. L’Egypte elle est représentée par cinq établissements, la Tunisie et le Nigéria par un chacun. C’est l’université du Cap, classée dans le top 300 mondial qui est la première du pays et d’Afrique. Elle est suivie de l’université de Witwatersrand (Wits University) à Johannesburg et celle du Caire en Egypte.

Les autres établissements africains du classement sont les universités de Stellenbosch, du KwaZulu-Natal, de Pretoria, du Nord-Ouest et d’Afrique du Sud pour la république sud-africaine.  Les Université Ain Shams, d'Alexandrie de  Mansoura et de Zagazig en Egypte,  l’université de Tunis El Manar en Tunisie et l’université d’Ibadan au Nigéria.

A l’échelle mondiale, l’université de Harvard arrive à la première position, suivie de sa compatriote Standford. Les universités américaines dominent le classement avec 16 établissements sur les 20 premières. Le premier établissement européen, Cambridge, en Angleterre, se classe à la 3e place suivi de celui de Zurich présent à la 19e position mondiale.

Shanghai Ranking Consultancy  classe depuis 2003 classe les 500 meilleurs établissements d’enseignement supérieur du monde. Le classement prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline, ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature.

L’inadéquation entre le système éducatif et les besoins du marché de travail semble être très important en Afrique. Les gouvernements mais aussi les familles des élèves sont en partie responsable de ce problème. Cela peut entraîner bon nombre de soucis, tel que l’abandon prématuré des études mais aussi les redoublements et bien d’autres encore. l’importance du conseiller d’orientation scolaire est du coup manifeste.

En effet, une mauvaise orientation scolaire, que ce soit avant ou après le bac peut engendrer ce qu’on appelle la déperdition scolaire. Dans ce qui suit, essayons de découvrir pourquoi l’Afrique, notamment la jeunesse africaine a besoin de conseillers d’orientation de manière urgente ?

Un conseiller pour éviter les effets de ralentissement scolaire

Les jeunes Africains, qu’ils sont issus de l’Afrique subsaharienne, de l’Afrique centrale ou autres sont dotés d’une intelligence particulière. Cependant, une mauvaise orientation en fonction de leurs souhaits de carrière plus tard peut nuire à leur réussite mais aussi à leur épanouissement, aussi bien dans le milieu scolaire que dans le milieu professionnel.

Beaucoup paient les échecs liés à une mauvaise orientation scolaire, qui est souvent influencé par le choix des parents, des membres de la famille ou encore par eux-mêmes. Une aide extérieure, démontrant la meilleure voie en fonction de l’objectif mais aussi du potentiel de l’étudiant est plus que nécessaire.

Un conseiller pour faire découvrir les secteurs qui recrutent

L’Afrique a besoin d’une main d’œuvre qualifiée pour faire partie des pays émergents. C’est pour cela que suivre des études dans les domaines plus spécifiques tels que l’agronomie, le génie civil, le bâtiment et travaux publics, de même que le secteur minier et pétrolier est judicieux. Mais, pour un étudiant venu tout droit de la brousse, il est assez difficile de savoir quelles études il devra suivre pour pouvoir se réinsérer facilement sur le marché du travail une fois les études terminées est assez difficile.

De ce fait, l’aide d’un conseiller d’orientation est plus qu’indispensable, puisque non seulement il pourra évaluer la portée et la limite de l’étudiant, mais en plus de cela, il sera responsable de son avenir dans un futur proche. L’intervention d’un conseiller d’orientation permet aussi de mettre un terme sur les idées reçues en ce qui concerne les différents métiers qui existent actuellement et les métiers qui ont déjà existé jadis.

Comme le monde bouge, le système éducatif africain doit aussi suivre cette tendance pour pouvoir proposer au marché du travail des jeunes qualifiés et prêts à l’emploi pour demain. D’où l’importance d’une orientation scolaire et professionnelle en Afrique.

 

Decret portant a la desattribution temporaire des lits des chambres de l'Université Gaston Berger

 

 

L’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis va rouvrir ses amphis, le 1er septembre prochain, comme le souhaitent les autorités étatiques, qui avaient annoncé la reprise des cours dans toutes les Universités du Sénégal pour le 1er septembre. L’UGB de Saint-Louis adhère à la décision. C’est ce qui ress

Ugb en phase avec l’Etat

“Cette décision, prise par l’Assemblée de l’université à l’issue de sa séance du jeudi 13 août 2020, fait suite aux délibérations des conseils d’Ufr (Unité de formation et de recherche) toutes favorables à cette reprise graduelle”, lit-on dans un communiqué de presse de la Direction de la communication et du marketing (Dcm) de l’Ugb.

Consensus

Cette mesure a été prise après avoir pris connaissance de la situation épidémiologique, tant nationale que locale, présentée par la commission sanitaire interne”, précise le texte.

Télétravail

Il ajoute : “L’enseignement à distance, qui est une modalité reconnue par les textes qui nous gouvernent, sera maintenu pour accompagner les étudiants.”

Le classement de Shanghai des meilleures universités du monde a été dévoilé. Comme chaque année, l’institut publie son prestigieux palmarès, répertoriant les meilleures universités du monde. Le Sénégal est absent du top 1000

Classement réalisé par l’Université Jiao Tong

Un classement réalisé par l’Université Jiao Tong, devenu une référence depuis 2003 et qui attire tous les ans, les regards de tous les établissements universitaires de la planète.

Aucune université du Sénégal sur la liste

Pour cette année 2020, aucune université sénégalaise ne figure dans le top 1000. La qualité de l’enseignement universitaire, la fermeture des universités depuis le début de la pandémie et les grèves récurrentes des universités y sont pour quelque chose.

Les critères de sélection

De nombreux critères sont pris en compte dans le classement de Shanghai : le nombre d’anciens élèves devenus prix Nobel, le nombre de chercheurs cités comme références ou encore le nombre d’articles ayant été publiés dans les revues scientifiques “Science” et “Nature” durant les cinq dernières années.

 

Senego

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) est résolument engagée dans la mise en ligne des ressources pédagogiques, a déclaré Pr. Kharouna Talla, son directeur des affaires pédagogiques. Dans cet entretien, l’enseignent-chercheur au département de Physique de la Faculté des sciences et techniques soutient que la mise en ligne des enseignements-apprentissages est totalement réalisée dans certains départements ou établissements tels que l’Ecole supérieure polytechnique grâce aux plateformes de formation à distance mises en place.

M. Talla, vous êtes le directeur des affaires pédagogique de l’Ucad. Pouvez-vous nous faire le point sur la situation académique avant la fermeture de l’institution en mars dernier ?

 

L’année universitaire a débuté à l’Université Cheikh Anta Diop en octobre 2019, pour la plupart des Ecoles, Instituts et Facultés. On a pu noter quelques retards dans certaines structures mais, dans l’ensemble, l’année a bien démarré avec très peu de perturbation. Pour mettre en œuvre la politique de l’Etat consistant à orienter tous les bacheliers dans les établissements d’enseignement public, l’Ucad a fait l’effort en accueillant 24.000 nouveaux bacheliers. C’est le lieu de remercier et féliciter toute la communauté universitaire, en particulier les enseignants, pour l’accompagnement de cette nouvelle politique de l’État. L’engagement des uns et des autres a permis de mener les enseignements-apprentissages sans perturbation majeure. Ainsi, en mi-mars, le premier semestre était presque bouclé à 2 ou 3 semaines près dans la quasi-totalité des établissements. Les évaluations y afférentes étaient également en cours dans certains établissements.

Le mois de septembre a été retenu pour la reprise des cours dans les universités. Où en êtes-vous dans la mise en œuvre de cette décision ?

Avant cette décision ministérielle, les instances délibérantes de l’Ucad ont, dès le début du mois d’avril, recommandé aux instances pédagogiques d’explorer les solutions numériques à mettre à la disposition des apprenants afin de garantir la continuité des enseignements et d’éviter tout décrochage. Les assemblées d’établissements ont adopté la mise en ligne des intrants pédagogiques pour les étudiants à la suite des initiatives individuelles de certains enseignants-chercheurs. Ainsi, à la date du 5 juin, l’Assemblée de l’université a évalué l’état de la mise en ligne des ressources pédagogiques et a pris bonne note des taux de réalisation variant d’un établissement à un autre : 80 % à la Faculté de médecine, 75 % à la Fastef (ex-Ecole normale supérieure), 40 % à la Faculté des sciences et techniques, 100 % à l’Ecole supérieure polytechnique (Esp), 100 % à l’Inseps et Esea, pour ne citer que ceux-là.

Lire aussi: Le Pr Ahmadou Aly MBAYE, nouveau Recteur de l’ UCAD

A ce jour, l’Ucad a réussi à mettre en place dix-huit (18) plateformes de formation à distance (Fad) et un portail d’envoi de Sms. L’automatisation de la récupération des mots de passe des e-mails institutionnels des étudiants et du personnel est aussi effective ainsi que la prise en main à distance et la mise à disposition d’un tutoriel dénommé «mettre son cours en ligne» à travers une plateforme dénommée Fad, pour accompagner les enseignants dans la maîtrise de cette tâche.

 

Compte tenu du nombre important d’étudiants dans votre université, n’est-il pas difficile d’assurer les cours en ligne ?

Une bande passante satisfaisante a été acquise pour une bonne prise en charge de l’ensemble des 80.000 étudiants que compte l’Ucad. Cependant, il est important d’apporter des précisions dans ce sens. Deux approches sont utilisées. L’une consacrée à la mise en ligne des intrants et à la synchronisation pendant la connexion internet et l’autre pour éviter une limitation du débit. En effet, pour les grandes sections (plus de 100 étudiants), il s’agit de mettre en ligne des intrants pédagogiques sous forme de document Pdf, Powerpoint, de courtes vidéos, d’enregistrements audio (etc.) et de garantir une certaine interaction entre l’apprenant et l’équipe pédagogique. Un étudiant peut consulter un document et poser a posteriori des questions via la plateforme. Pour les petites sections, il y a plus de flexibilité, y compris également la possibilité de faire le cours en mode synchrone (en direct via les plateformes). Il y a bien sûr quelques difficultés. Cependant, les autorités de l’Etat, à travers la tutelle, continuent de nous accompagner pour rendre gratuite la connectivité pour les différents acteurs (enseignants, étudiants, personnel technique), pour une meilleure couverture à l’échelle nationale.

Dans certaines localités du pays, la connexion pose problème. Y a-t-il des dispositions qui ont été prises pour les étudiants qui y résident ?

Certes, il existe des zones à faible couverture. Pour les étudiants qui s’y trouvent, il leur est recommandé de rejoindre les points d’accès les plus proches de leurs localités. Par ailleurs, pour permettre une bonne connectivité, l’Etat du Sénégal a prévu la mise en place prochaine d’un forfait éducation en faveur de l’ensemble des apprenants.

Lire aussi: L’UCAD se dote d’un centre de données d’une valeur de 30 millions de FCFA

Des voix se sont levées, surtout du côté des amicales des étudiants, sur la faisabilité des cours en ligne. Que faites-vous pour les rassurer ?

Rappelons qu’il ne s’agit pas d’une mise en ligne intégralement des enseignements. Il s’agit surtout de mettre en ligne des intrants pédagogiques pour les accompagner dans leur formation afin d’éviter qu’ils désapprennent ou décrochent. In fine, il s’agit de leur donner accès à des ressources pédagogiques numériques. C’est un processus qu’on peut continuer même en situation post-Covid-19. Nous pouvons aussi comprendre leurs craintes suite aux difficultés de connexion rencontrées par certains de leurs camarades. Nous tenons, cependant, à les rassurer. Des efforts sont consentis au quotidien pour garantir l’accès de tous les étudiants à ces ressources. Nous veillons à l’aspect démocratique de l’enseignement qui doit être garanti à tout le monde. A la reprise en présentiel, chaque équipe pédagogique accompagnera ses enseignants dans l’évaluation du niveau de formation des apprenants. L’assemblée de l’université a pris la décision ferme de ne laisser aucun étudiant en rade.

Est-ce que cette pandémie ne doit pas nous pousser à renforcer l’utilisation des Tic dans l’amélioration des contenus pédagogiques dans la volonté de résoudre le déficit d’infrastructures physiques dans nos universités ?

L’Ucad a compris très tôt l’importance des Technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (Tice) pour accompagner la formation et la recherche. Il faut dire que ces outils participent à l’amélioration de l’offre de formation en termes de disponibilité, de diffusion, de stockage, de visualisation et d’animation pédagogique. Nous ne pouvons pas les négliger,  car elles participent fortement au processus de remédiation en faveur des apprenants. Néanmoins, ces nouvelles technologies ne peuvent pas intégralement se substituer à l’enseignement présentiel qui reste fondamental. Il n’en demeure pas moins que cette pandémie a créé les circonstances permettant une généralisation de l’utilisation des outils Tic au sein de nos universités. De façon inclusive, avec tous les acteurs, nous devons mener la réflexion et prendre les décisions les mieux éclairées grâce à notre expérience de plus de deux décennies de télé-enseignement à l’Ucad mais aussi par les besoins mis en évidence par la pandémie de la Covid-19.

 

source: socialnetlink

Une aubaine pour les étudiants du Sénégal. Leurs soucis de connexion à l’internet sont réglés.

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de I’Innovation (MESRI), a mis en ligne 108 421 connexions Orange gratuites pour les étudiantes et étudiants, afin de leur faciliter l’accès aux ressources pédagogiques mises en ligne dans les différentes plateformes des établissements d’Enseignement supérieur publics comme privés.

 

Ils vont se connecter gratuitement à partir de deux lots. Sur le premier lot de 57 344 lignes identifiées, le dépôt de 5 Go est effectif à 100%. Pour le second lot de 51 077 lignes identifiées, le dépôt de 5 Go est effectif à 99,2%. Le ministère de l’Enseignement Supérieur précise que pour les 40 000 étudiants restants ne disposant pas de puce orange, ils pourront se rapprocher des agences régionales de l’opérateur pour recevoir gratuitement des puces et obtenir 5Go.

Les enseignants ne seront pas en reste. Ils seront dotés de modems et puces Orange destinés à partir de jeudi prochain. Le ministère veut faciliter aux universités l’accès à la documentation en ligne. C’est ainsi qu’il a souscrit un abonnement annuel à des bibliothèques numériques et dispose à ce jour de 120 000 comptes d’accès

 

15 mois après sa nomination à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, “force est de constater que Dr Cheikh Oumar Anne est en train de réussir la mission que lui a confiée le président de la République“, d’après le journal “L’Évidence”. Et d’après toujours nos confrères, cela a été approuvé par une enquête menée au sein des Universités.

Positif ?

Le bilan des réalisations du premier magistrat de la ville de Ndioum, dans le secteur stratégique de l’Enseignement supérieur, sous l’impulsion du chef de l’Etat, est positif depuis sa nomination, aussi bien sur le plan pédagogique que social. Sur le plan pédagogique, Dr Cheikh Oumar Anne a frappé un grand coup avec la réussite de l’opération consistant à orienter tous les bacheliers dans les Universités publiques, permettant à l’Etat d’économiser plus de 15 milliards. Cette opération d’envergure a été accompagnée par des programmes d’extension des Universités publiques.

Fait marquant…

Mais également par la construction et l’équipement de 100 laboratoires scientifiques, la réception de 7 Espaces numériques ouverts (ENO), la mise à disposition des Universités et établissements publics d’enseignement supérieur, de 200 enseignants, les recrutements au sein des Universités et la création de 200 postes d’attachés temporaires d’enseignement et de recherche, la construction et l’équipement de 200 nouveaux bureaux pour les enseignants dans les Universités. Autre fait marquant, c’est le fait que tous les travaux qui étaient à l’arrêt depuis 2014 aient été repris à l’Université Gaston berger de Saint-Louis et à l’Université de Thiès.

S’agissant des Universités Amadou Mahtar Mbow et Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, la réception des travaux se fera avant la rentrée 2021/2022. Vaste programme d’extension des Universités. Un vaste programme d’extension a été mis en œuvre avec la réception de 02 amphithéâtres à l’Université Alioune Diop de bambey, et de 03 amphithéâtres(01 de 1500 places et 02 de 1000 places) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

A signaler aussi le renforcement de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) et les démarrages effectifs des instituts supérieurs d’enseignement professionnels (iSEP) de Thiès, Diamniadio, Matam, Richard-Toll et Bignona.

500 000 000 FCFA et de 50 000 000 FCFA ont été…

A l’Université Assane Seck de Ziguinchor, des subventions de 500 000 000 FCFA et de 50 000 000 FCFA ont été accordées respectivement à l’Université et au Centre des œuvres de Ziguinchor, pour faire face aux nouvelles charges de locations de résidences. Trois préfabriqués (02 de 300 places et 01 de 500 places) ont été montés, comme à l’Université de Thiès. 6 milliards de FCFA ont été injectés pour l’extension de l’Université de Thiès. A l’université Gaston berger de Saint-Louis, l’extension a été réceptionnée. Cette extension a coûté plus de 6 milliards de FCF. il y a des salles omnisports, des piscines olympiques, de nombreuses classes et une trentaine de bureaux.

Extensions…

Une autre extension au niveau de Guéoul est en train d’être faite. Une extension a été réalisée aussi à l’Université de Bambey qui a coûté presque 6 milliards de FCFA. A l’université de Ziguinchor, une extension y est en cours. A relever que Dr Cheikh Oumar Anne est en train de concrétiser le vœu du Président de doter chaque région d’un institut d’enseignement professionnel (iSEP). Les iSEP de Diamniadio et Thiès ont été réceptionnés. Pour les iSEP de Bignona et de richard-toll, les financements sont bouclés. Pacification de l’espace universitaire La décentralisation de l’enseignement supérieur se fait aussi à travers la construction des Espaces numériques ouverts (ENO). L’objectif est d’ériger dans chaque département au moins un ENO. Sans oublier la réception du Supercalculateur au niveau de la cité du savoir, le matériel de biotechnologie et les microscopes électroniques.

En ce qui concerne les résidences, au Campus de l’Université de Dakar, 1044 lits ont été reconstruits et 4000 lits ont été augmentés. Un autre projet de 6004 lits est actuellement en cours. En outre, 7041 lits seront réhabilités. Au total, 13 045 lits sont en cours de réalisation. Un hôpital-clinique de dernière génération est également en train d’y être érigé. A l’Université Gaston berger de Saint-Louis, 2000 lits de plus ont été réceptionnés. 6000 nouveaux lits sont en cours de réalisation au niveau des régions, pour porter la capacité en lits à un niveau jamais égalé.

Indemnité…

Par ailleurs, des mesures ont été prises pour l’amélioration des conditions d’existence et de travail de toutes les composantes de la Communauté universitaire, notamment la réforme des titres et grades avec un impact financier considérable (une augmentation nette de salaire de 30 à 40%); l’augmentation des indemnités réelles de logement du Personnel enseignant et de recherche (PER), même pour ceux qui sont logés dans le patrimoine de l’Université ; le fonds de solidarité pour certains PER, partis à la retraite avant 2017, et le paiement des pensions de retraite allant de 70 à 85% du dernier salaire net pour les autres, et l’augmentation substantielle et continue des budgets des Universités. S’y ajoute que les indemnités des Directeurs centraux des Universités, des Doyens de facultés et Directeurs d’UFR, des Assesseurs et Directeurs-adjoints d’UFR, des chefs de département/sections et de tous les hauts responsables du personnel administratif, technique et de service, ont été relevées.

La pacification de l’espace universitaire fait partie des performances réalisées par Dr Anne, notamment grâce à une démarche inclusive saluée par tous les acteurs. Un travail qu’il a entamé depuis le COUD. Actuellement, le ministre, de concert avec tous les acteurs de l’enseignement supérieur, notamment les instances académiques, est en train de travailler pour la reprise des cours en présentiel dès le 1er septembre 2020, dans un contexte de Covid-19.

 

Avec L’Évidence 

Le Ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (Mesri) a fait le point, ce matin, à la suite de la lecture du communiqué du Ministère de la Santé sur l'évolution du coronavirus au Sénégal.
Voici ce qu'il faut retenir de ses déclarations :

"Afin d’assurer la continuité pédagogique en ayant recours, de façon réaliste, aux possibilités qu’offrent les TIC, les Assemblées délibérantes ont retenu : de poursuivre en ligne les activités pédagogiques ; de continuer la création les classes virtuelles ; d’accompagnerles enseignants dans la mise en ligne des contenus pédagogiques ;
de mettre en ligne les milliers de cours,via les plateformes des Instituts de formation ouverte et à Distance (IFOAD) ; de rendre disponibles les outils de collaborations ; de soutenir les équipes mixtes de Télécommunications Informations Communication pour l’Enseignement (TICE) et de Pédagogie Assurance-qualité ; d'envoyer à distance les exercices aux étudiantes et étudiants ;

EN CE QUI CONCERNE LA REPRISE EN PRESENTIEL

Comme nous l’avions souligné, avec la progression actuelle de la pandémie et l’éventail des risques éventuels, l’ouverture des campus pédagogiques et sociaux demeure problématique pour l’instant.
Ainsi, la reprise des enseignements en présentiel est subordonnée, d’une part, à l’amélioration significative de la situation sanitaire nationale et d’autre part, à la mise en place de dispositifs offrant des garanties sanitaires au Personnel Enseignant et de Recherche (PER), aux Personnels Administratifs, Techniques et de Service (PATS), aux étudiantes et étudiants.

En tout état de cause, selon nos estimations, les perspectives de finalisation de l’année universitaire en fin décembre 2020 sont justifiées et à notre portée. Ainsi, les instances académiques, en toute autonomie, prendront toutes les dispositions utiles pour le réaménagement du calendrier académique en vue de la reprise des enseignements en présentiel en septembre/octobre 2020.

POUR LE CAS SPECIFIQUE DE L’UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR

Le Gouvernement suit avec une attention particulière l’évolution de la situation et affirme sa disponibilité à accompagner les instances pour la mise en œuvre de mesures adéquates afin d’éviter une année blanche et de finir l’année au plus tard le 31 janvier 2021.
Je compte particulièrement sur le sens de responsabilité des enseignants, des étudiantes/étudiants et de tous les partenaires sociaux.

POUR LE CAS DES INSTITUTS SUPERIEURS D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL (ISEP)

Le Réseau des Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (RISEP) a décidé de reprendre les enseignements/apprentissages dans la période du 04 au14 juin 2020. Les compétences générales seront dispensées à distance de juin à septembre tandis que les compétences spécifiques, les travaux pratiques et les séjours en milieu professionnel reprendront à partir du mois d’octobre 2020.

EN CE QUI CONCERNE LES ETABLISSEMENTS PRIVES D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (EPES)

Une récente rencontre entre le MESRI et la Coordination des Organisations Privées d’Enseignement Supérieur (CUDOPES) a permis de noter que des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur utilisent déjà l’enseignement à distance et d’autres le prévoient en attendant les bonnes conditions d’une reprise en présentiel.

Pour l’organisation du baccalauréat, l’Office du Bac, en rapport avec le ministère de l’Education nationale et celui de l’enseignement professionnel, a pris toutes les dispositions pour garantir les meilleures conditions d’organisation aux dates prévues".

formation en Legaltech au Sénégal

L’Université virtuelle du Sénégal (UVS) a officiellement lancé la Licence Legaltech et enrichi son offre de formation d’un parcours adapté aux enjeux du droit et de l’informatique. La cérémonie s’est déroulée ce mardi 29 janvier 2019 à l’Espace numérique ouvert (ENO) de Mermoz, sous la présidence du Pr Moussa LÔ, Coordonnateur de l’UVS.

L’événement a vu la participation remarquée de professionnels du secteur, des enseignants de l’UVS et des autres écoles et instituts d’enseignement supérieur, ainsi que de représentants de parents d’élèves et d’étudiants. On a aussi noté la participation des étudiants de la première promotion en Legaltech, appelés à être les pionniers dans ce domaine d’activité au Sénégal.

Prenant la parole, Monsieur Khalifa SYLLA du Pôle Sciences, Technologie et Numérique (STN) a abordé, dans son allocution, les spécificités techniques de cette formation. En effet, tout le long de son parcours, l’apprenant acquiert des bases certaines en matière de programmation, de modélisation de systèmes d’information, de sécurité informatique, ou encore de l’Internet des objets (IdO). L’idée à travers cette diversité de matières est de permettre à l’étudiant de réunir suffisamment de compétences et de connaissances techniques afin, s’il le désire, de poursuivre son parcours académique en Master informatique.

 

« Former un juriste augmenté »

Le Pr Jean-Louis CORREA, Responsable du Pôle Sciences économiques, juridiques et de l’Administration (SEJA), a pour sa part relevé dans sa communication les aspects de la formation en rapport avec le Droit, les TIC et l’économie de la connaissance. Il a, dans ses propos liminaires, rappelé la genèse de la Legaltech qu’il définit comme la mise à profit des technologies au service du droit, pour réduire les coûts, tout en gagnant en temps et en efficacité. En somme, la Legaltech, a-t-il ajouté, a pour ambition de « former un juriste augmenté. » Son  collaborateur, le Dr Abdou Khadre DIOP, a par la suite présenté la maquette qui détaille les unités d’enseignement et les éléments constitutifs des six semestres de formation. On peut notamment citer : le droit de la cyber sécurité, l’introduction à la légistique, l’internet et les libertés. La formation prévoit également un stage à mi-temps.

 

Une formation qui s’inscrit dans l’ADN de l’UVS

Revenant sur l’importance de la nouvelle offre de formation, le Dr Abdoul Alpha DIA, Directeur des Etudes, de la Recherche et de l’Innovation (DERI) a rappelé la mission de l’UVS qui a été « créée entre autres pour mettre les TIC au cœur du développement de l’enseignement supérieur. Ce qui signifie se positionner par rapport au e-learning, mais aussi mettre les technologies au cœur des contenus de formation de notre université ». A ce titre cette licence « s’inscrit dans l’ADN de l’UVS ». En outre, le Dr DIA a souligné que  30% des effectifs de l’UVS sont inscrits dans les formations STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) et numériques. Ce qui, selon lui, constitue une remarquable performance, comparé à la moyenne nationale qui se situe autour de 15%. Enfin, le DERI a insisté sur l’ambition de l’Université virtuelle du Sénégal de former d’ores et déjà les étudiants pour les métiers de demain, compte tenu des enjeux de cette nouvelle formation qui sont à la fois pédagogiques et économiques.

 

Un nouveau jalon dans la série d’innovations pédagogiques

Venu présider la cérémonie, le Pr Moussa LÔ, Coordonnateur de l’UVS a fait savoir qu’en lançant cette nouvelle formation, l’institution pose un nouveau jalon dans la série d’innovations pédagogiques en cours de mise en œuvre. Il poursuit : « à terme, elles nous permettront de satisfaire convenablement un des objectifs qui nous ont été assignés par le gouvernement du Sénégal, à savoir la démocratisation de l’accès à la connaissance à tous nos compatriotes, à travers l’usage des technologies de l’information et de la communication ».

Cet événement a été aussi l’occasion pour le Dr Alassane DIOP, Directeur de la Formation et de l’Ingénierie Pédagogique (DFIP), de revenir sur le fonctionnement du modèle d’enseignement adopté à l’UVS. Ce dernier a fortement contribué à l’amélioration du dispositif, en favorisant l’autonomisation des étudiants, tout en réduisant le taux de décrochage.

Vers l’ouverture des formations courtes et certifiantes

Le Coordonnateur a mis à profit cette manifestation pour rappeler que l’année en cours est celle de la stabilisation du modèle pédagogique, du calendrier académique, et du dispositif d’évaluation des enseignements. Elle sera également pour l’institution, une année de consolidation des effectifs de la formation continue, d’amélioration significative de la qualité des enseignements et de l’apprentissage, et enfin de l’ouverture des premières formations courtes et certifiantes.