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Beaucoup de gens croient que le succès dans la vie est une question de chances ou le fait d’être né dans une famille riche et aisée. Certaines croient même qu’il y a des gens qui sont destinés à être riche et d’autres à être pauvres. Tout ceci est faux. Chaque être humain vient sur terre avec des dons et des talents qu’il devra libérer au cours de sa vie.

Nous ne grandissons pas tous dans le même environnement, nous ne recevons pas tous la même éducation et nous n’avons pas tous les mêmes opportunités dans la vie. Mais une chose est sûr, nous avons tous un potentiel qui sommeille en chacun de nous et notre responsabilité dans la vie est de le libérer.

Quand on observe les personnes qui réussissent en affaire et prospèrent dans leur entreprise, on se rend compte qu’elles ne sont pas plus chanceux que les autres. Pendant des années, j’ai étudié plusieurs hommes d’affaire à succès qui ont bâti des entreprises très prospères et j’ai découvert qu’ils n’étaient pas plus intelligent que les autres ou plus chanceux. J’ai découvert qu’ils n’avaient pas de secrets hyper bien gardé. Après avoir étudié les plus grands, j’ai découvert que ces gens avaient juste des habitudes qu’ils répétaient tous les jours avec discipline.

Le roi Salomon a dit ceci dans la Bible à ce sujet dans le livre des Proverbes

Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit, mais la main des diligents enrichit. – Proverbes 10 :4

En d’autres mots, ce sont ceux qui travaillent avec discipline qui s’enrichissent dans la vie. Ceux qui sont nonchalant et ne s’organisent pas dans leur projets ne prospèrent pas.

La réussite dans la vie est une question d’habitude. Tout ce que vous faites tourne autour des habitudes que vous avez. Si vous avez développez de bonnes habitudes, vous ferez avancer vos projets, mais si vous êtes plutôt quelqu’un de désordonné qui ne sait pas s’organiser au quotidien avec des objectifs clairs pour votre vie, vous n’irez pas très loin et votre vie sera limitée.

Si vous vous engagez dans les affaires et voulez faire prospérer votre entreprise, alors vous devrez développer des habitudes d’excellence bâties sur une discipline sans faille et une vision claire du but que vous voulez atteindre. C’est très important.

J’ai appris avec le temps que c’est très facile de prendre une mauvaise habitude, mais c’est difficile de vivre avec. Et c’est très difficile de prendre une bonne habitude, mais c’est facile de vivre avec. Pour réussir en affaire, vous devez développer des habitudes d’excellence. Les entrepreneurs qui ont le plus d’impact dans le monde sont des gens qui ont d’excellentes habitudes qui leur attirent le succès.

Acquérir une bonne habitude nait d’une action qu’on pose régulièrement jusqu’à ce que cela devienne naturel chez nous. Rappelez vous toujours ceci :  : Si vous semez une action, vous récolterez une habitude. Si vous semez une habitude tous les jours, vous récolterez un caractère. Et si vous semez un caractère, vous récolterez une destinée.

Aujourd’hui, je vais partager avec vous quelques habitudes d’excellence que j’ai découvert chez les grands entrepreneurs. De grands hommes qui ont marqué leur temps avaient développé ces habitudes. Prenez un stylo et notez-les. Ensuite engagez-vous à les appliquer pour votre vie et je vous assure que vous verrez en quelques semaines des résultats probant dans vos affaires et votre vie sera meilleure.

Si vous semez une action, vous récolterez une habitude. Si vous semez une habitude tous les jours, vous récolterez un caractère. Et si vous semez un caractère, vous récolterez une destinée.

 

1. Première habitude : les entrepreneurs qui réussissent se lèvent très tôt le matin.

Se lever tôt le matin est une excellente habitude que je vous encourage à prendre le plus vite possible. Un vieil adage dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Apprenez à vous lever très tôt avant l’aurore. Je vous assure, pour quelqu’un qui le fait tous les jours, vous ne le regretterez pas.

Pour ma part, je me lève toujours vers 4h00 du matin. Je prends le temps de prier et de passer du temps avec Dieu dans la méditation de Sa Parole, la Bible. Puis ensuite, je prépare ma journée. Je passe du temps dans le calme à faire un point sur mes tâches de la journée, mes réunions et le travail. Si vous êtes quelqu’un de très occupé, je vous assure que vous lever avant l’aurore sera un moment précieux pour vous. Il n’y a que les paresseux qui aiment dormir jusqu’à tard dans la matinée. Les gens qui réussissent sont des personnes qui savent se lever très tôt avant l’aurore.

Quand on étudie la vie de Jésus, on remarque qu’il avait ce secret et le mettait en pratique tous les jours.

Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. – Marc 1 :35

Vous aussi, si vous voulez réussir en affaire et dans la vie en générale, apprenez à vous lever avec l’aurore quand il fait encore nuit noire. Et passez du temps avec Dieu et avec vous même. C’est une excellente habitude pour devenir une personne à succès.

 

2. Deuxième habitude : les entrepreneurs qui réussissent sont axés sur les résultats et organisent leur travail quotidien sur une feuille de route d’objectifs appelée « liste de taches ».

Quelqu’un d’organisé travaille avec une liste de tâches établies. C’est une mauvaise habitude d’essayer de s’organiser sans jamais écrire la moindre tâche. Ceux qui ne planifient jamais ce qu’ils vont faire dans la journée produisent moins que ceux qui savent ce qu’ils vont faire. C’est la raison pour laquelle, en tant qu’entrepreneur, vous devez toujours avoir avec vous un agenda, qu’il soit papier ou électronique. Il doit être votre meilleur ami. Dans votre agenda vous notez tout ce que vous avez à faire, vos rendez-vous, vos réunions, les coups de fil que vous devez passer, etc… même les tâches le plus insignifiantes, vous devez les écrire afin de ne pas les oublier.

Cette liste de tâche sera pour vous votre feuille de route de la journée. Et assurez-vous de ne pas passer à la tâche suivante si la précédente n’est pas fini. S’organiser avec une liste de tâche dans la journée est une excellente habitude pour réussir dans vos entreprises.

 

3. Troisième habitude : les entrepreneurs qui réussissent gèrent et optimisent leur temps.

Le temps est votre ressource la plus précieuse pour produire de la richesse. Pour cela, vous devez le gérer de manière efficace. Le temps c’est bien plus que l’argent, c’est votre vie. La considération que vous avez du temps détermine ce que vous en faites. Les journées sont remplies d’éléments perturbateurs qui viennent troubler votre concentration. Les coups de fils non attendus, les interruptions incessantes, les rendez-vous placés à la volée, tout ceci sont des facteurs qui perturbent votre efficacité. Et pour cela vous devez être très vigilent sur la gestion de votre temps.

La personne la plus pauvre sur terre n’est pas celle qui a le moins d’argent, mais celle qui n’accorde aucune importance au temps. Vous pouvez perdre de l’argent, mais vous aurez toujours la possibilité d’en gagner à nouveau. Mais ne perdez pas votre temps, car quand il est perdu, il est perdu pour toujours.

Mon conseil en tant qu’entrepreneur est que votre temps est si précieux que vous devez le maximiser pour créer de la richesse. Fuyez les voleurs de temps qui vous distraient et vous défocalisent de vos objectifs.

 

4. Quatrième habitude : les entrepreneurs qui réussissent se concentrent sur leurs points forts et non sur leurs points faibles.

En affaire, il faut se concentrer sur ce qu’on sait faire de mieux afin d’offrir un service d’excellence à nos clients. Cela ne vous empêche pas d’améliorer vos points faibles. Mais vous devez toujours vous concentrer la où vous êtes le meilleur. Optimisez ce qui marche et améliorez ce qui ne marche pas. Vendez toujours votre avantage compétitif et non vos faiblesses. Et quand vous n’êtes pas bon dans un domaine, mon conseil, autant que possible déléguer le travail à une personne qui saura le faire mieux que vous.

Quand vous êtes très bon dans un domaine, concentrez vous dans ce domaine et restez-y. Continuez à vous améliorer dans les autres aspects de votre business, mais autant que possible déléguer ou faites appel à des prestataires extérieurs.

Rappelez-vous cette parole du roi Salomon dans le livre des proverbes :

Si tu vois un homme habile dans son travail, c’est au service des rois qu’il se tiendra, il ne restera pas au service de gens obscurs.- Proverbes 22:29

 

5. Quatrième habitude : les entrepreneurs qui réussissent travaillent plus que la moyenne.

Aucun rêve ne se réalise si vous ne vous levez pas pour travailler à sa réalisation. Pour réussir dans les affaires et réaliser votre rêve, vous devrez travailler plus que les autres. Les entrepreneurs à succès sont des personnes qui travaillent beaucoup. Travailler 30 à 35 heures par semaine n’est pas suffisant. En affaire, vous devrez apprendre à travailler beaucoup plus, 60 à 70 heures/semaine en moyenne.

Le temps viendra où vos business deviendront des actifs et vous aurez des gens qui travailleront pour vous. Mais en attendant, si vous commencez, vous devrez beaucoup travailler. Pour cela, c’est aussi important de choisir un domaine qui vous passionne un minimum. Car la passion vous fera aimer votre travail au point de ne plus compter les heures.

Toutefois, faites attention au « Burn-out » et sachez vous détendre et prendre des temps de pause. Car le repos aussi à sont importance.

 

6. Sixième habitude : les entrepreneurs qui réussissent mettent la priorité sur le service client.

Si vous voulez développer votre entreprise, vous devez comprendre l’importance du service client. Car vos clients sont votre fond de commerce. C’est eux qui apportent du cash dans l’entreprise et vous devez faire en sorte qu’ils soient satisfaits de vos services ou produits.

Dans le monde des affaires, les grands leaders sont de grands serviteurs. Ce sont des personnes qui ont réussi à fournir un service client excellent. Vous ne pouvez pas contourner la qualité du service client si vous voulez faire prospérer votre entreprise. Vos clients sont le cœur de votre business. Ils sont la clé de votre prospérité. Alors votre service devra être impeccable, au risque de ne plus avoir de clients.

L’expert en affaire Zig Ziglar avait pour habitude de dire : « Tu peux avoir tout ce que tu veux dans la vie si tu aides suffisamment les autres à obtenir ce qu’ils veulent. »

Ayez toujours pour règle d’or d’offrir un service de qualité et d’excellence avec une attitude mentale positive. C’est la clé du succès dans les affaires.

Tu peux avoir tout ce que tu veux dans la vie si tu aides suffisamment les autres à obtenir ce qu’ils veulent. – Zig Ziglar

 

7.Septième habitude : les entrepreneurs qui réussissent construisent des relations positives autour d’eux.

Dans votre vie, rien n’aura autant d’influence sur votre potentiel que les relations que vous entretiendrez avec d’autres personnes. De même, rien n’a autant d’influence sur votre business que le réseau que vous construisez autour de vous grâce à vos relations. Tout est dans les relations. Il y a des marchés que vous n’obtiendrez jamais seulement avec la prospection. Mais ce sont des personnes avec qui vous avez su bâtir des relations solides et de confiance qui vous donneront des marchés. C’est le principe même du réseautage. Le Business c’est le réseau.

Chaque personne que vous rencontrez, chaque main que vous serrez est un partenaire potentiel qui peut faire partie de votre réseau d’affaire. Alors ne négligez pas vos relations. Au contraire développez-les et bâtissez un réseau solide et fiable autour de votre business.

 

8. Huitième habitude : les entrepreneurs qui réussissent investissent en eux-mêmes en s’instruisant constamment.

L’éducation est la clé de la réussite dans la vie. Un vrai entrepreneur apprend sans cesse parce qu’il sait que sa force est la connaissance parfaite de son métier. Plus vous serez instruit et plus vous serez imbattable dans votre domaine. Les meilleurs ne font appel qu’aux meilleurs. Et quand vous serez consistant dans votre métier, vous pourrez répondre à n’importe quel besoin.

Instruisez-vous sans cesse. Lisez des livres sur les affaires. Développez votre intelligence financière et faites en sorte que votre business n’ait aucun secret pour vous. Les entrepreneurs qui réussissent sont des gens qui apprennent tout le temps. C’est une excellente habitude pour attirer la prospérité sur vos affaires.

Pour conclure, je vous dirai qu’avoir de bonnes habitudes au quotidien est très puissant pour développer votre entreprise. Les plus grands dans ce monde sont des gens qui ont su développer de bonnes habitudes tous les jours et s’assurent de toujours les mettre en pratique pour une vie d’excellence, de succès et de prospérité.

A votre succès.

date limite depot: 
avant 1er novembre

Le premier groupe bancaire panafricain, le Groupe Ecobank, en partenariat avec Microsoft, LinkedIn, GitHub et l’Académie Ecobank, va proposer des formations pour apporter des outils aux petites et moyennes entreprises (PME) d'Afrique subsaharienne. Cette formation permettra aux PME d'acquérir les compétences et les connaissances numériques nécessaires pour réussir dans le monde numérique d'aujourd'hui.

Les PME ont été fortement touchées par la pandémie de COVID-19 et les confinements qui ont entraîné des perturbations des chaînes d'approvisionnement, une chute des ventes, des pertes de revenus et des difficultés opérationnelles. Pour répondre aux souhaits de nos clients, Ecobank, par le biais de son pôle de Banque Commerciale, a entrepris d’aider les chefs d'entreprise à combler le déficit de compétences numériques dans leurs domaines et à améliorer les capacités numériques de leurs employés.

Josephine Anan-Ankomah (photo), Directrice de la Banque Commerciale du Groupe Ecobank, a affirmé : « La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition vers le numérique. Il est essentiel que les entreprises s'adaptent afin de rester compétitives dans un environnement en constante évolution. La Banque Commerciale de Ecobank s'est engagée à accompagner les PME à travers son réseau panafricain. Grâce à ce partenariat avec Microsoft, LinkedIn, GitHub et l’Académie Ecobank, nous proposons des formations pour doter les chefs d'entreprise et leurs employés des compétences numériques dont ils ont besoin pour rester connectés à leurs clients. Nous sommes déterminés à faire en sorte que nos PME clientes continuent à se développer et réussissent dans l'ère post COVID-19 ».

Les PME ont été invitées à s'inscrire ICI pour le prochain webinaire qui aura lieu le 26 juillet. Le programme de l'initiative Global Skilling est disponible sur un portail en ligne où les PME peuvent s'inscrire et commencer leur formation dans l'un des dix domaines de compétences recherchés (services à la clientèle, marketing numérique, analyse financière, conception graphique, assistance informatique, gestion de projets, ventes, analyse de données, administration informatique et développement de logiciels). Les participants peuvent suivre le programme virtuel à leur propre rythme et aux moments qui leur conviennent le mieux. Le programme se poursuit jusqu'au 31 décembre 2021.

Ibrahim Youssry, directeur général pour la région multi-marchés Moyen-Orient et Afrique chez Microsoft, a précisé : « Nous voulons créer des viviers de talents numériques qui constitueront la population active de demain, et notre initiative Global Skilling est un élément important de cette démarche. Mais au-delà de cet objectif, les talents numériques favoriseront également l'innovation locale, en donnant aux développeurs et aux entrepreneurs les moyens de créer des solutions locales adaptées aux défis et aux besoins des pays africains. Les startups et les PME jouent un rôle essentiel dans l'innovation, la croissance économique et la création d'emplois, et l'élargissement de l'accès aux compétences numériques est l'une des pierres angulaires d’une reprise économique réussie. »

L'initiative Global Skilling, comme bien d'autres initiatives de Ecobank, illustre la volonté de la Banque d'aider les PME à réaliser leur plein potentiel et à jouer un rôle essentiel dans la relance économique de l'Afrique. Parmi les autres initiatives de soutien aux PME, citons :

  • La solution de commerce électronique Ecobank Marketplace qui permet aux entreprises d'accroître leurs ventes sur les plateformes numériques.
  • Le programme Ellever, qui offre des prêts, des solutions de gestion de trésorerie, des formations et des possibilités de mentorat aux entreprises détenues ou dirigées par des femmes, ainsi qu'à celles orientées sur les femmes.

A propos de Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’ ou ‘Le Groupe’)

Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 personnes au service d’environ 29 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Éthiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Émirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations de trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers, à savoir le Nigerian Stock Exchange à Lagos, le Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan. Pour de plus amples informations, prière de consulter www.ecobank.com

A propos de Microsoft

Microsoft (Nasdaq “MSFT” @microsoft) facilite la transformation numérique à l’ère du cloud intelligent et de l’informatique périphérique intelligente. Sa mission est de donner à chaque personne et à chaque organisation sur la planète les moyens d'en faire plus. Pour plus d’informations et pour suivre l’actualité Microsoft, consultez le centre d'information mondial et régional de Microsoft http://news.microsoft.com et Middle East & Africa News Center (microsoft.com)

Le #digital_jambar est un programme financé par Internet Society à travers son programme de subvention d’organismes communautaires « Strengthening Communities, Improving Lives and Livelihoods – #SCILLS » au Bangladesh, à la Colombie et au Sénégal.

le #Digital_Jambar est un programme de CTIC Dakar sur 15 mois qui a pour objectif d’accompagner des entrepreneurs et porteurs de projets à la croissance économique dans les domaines de l#éducationn, la #santé et l#agriculturee et à la création d’emploi avec la mise à disposition d’outils et de méthodologies innovants pour assurer leur autonomie.

• Vous êtes jeune, femme, étudiant, porteur de projet;
• Vous résidez dans les régions de Dakar, Thiès, Saint Louis et Ziguinchor;
• Vous avez un projet à forte valeur ajoutée;
• Votre projet est en phase de prototypage et est replicable;
• Vous êtes Disponible à 100% sur ce projet;
Alors candidatez maintenant via ce formulaire : http://bit.do/fMQox jusqu'au 07 Février 2021 à 23h59.
Les projets retenus bénéficieront d'un accompagnement par un réseau de formateurs, coaches et mentors mis en place dans leurs régions.

La candidature des femmes est fortement recommandée !
#Digital_Jambar Internet Society #Scills

Tous les ans, l’agence londonienne GEDI Institute, en collaboration avec le Global Entrepreneurship Network font état d’une liste des pays africain où l’environnement entrepreneurial est le plus favorable. Cette étude permet de donner les 15 premiers pays qui ont travaillé efficacement pour promouvoir l’entrepreneuriat, un travail qui se relate dans un rapport nommé Global Entrepreneurship Index. La dernière étude effectuée par l’équipe a ainsi permis d’analyser l’environnement entrepreneurial au sein de 132 pays avec un classement qui s’était établi à partir d’un certain nombre de critères tels que :

  • Le PIB du pays par habitant
  • Le niveau de revenu des habitants et son niveau de répartition
  • Le développement numérique et technologique
  • La performance dans la protection environnementale et écologique
  • La liberté de l’environnement économique
  • La stabilité politique

Dans ce rapport, on a pu percevoir que les pays africains ont encore du mal à se positionner favorablement face à des pays comme les USA, le Canada et l’Australie. Ces derniers qui forment également le trio de tête de la liste globale. Cependant, en comparant avec les résultats de l’année dernière, une croissance a été remarquée.

Nous avons ainsi, checké les 15 pays africains les mieux placés dans la liste globale afin de définir ceux qui sont les plus favorables à l’environnement entrepreneurial en Afrique.

1. L’Afrique du Sud

environnement entrepreneurial pays 1

Parmi les pays africains les mieux placés en termes d’environnement entrepreneurial, l’Afrique du Sud est à la première position. Cependant, il ne se classe qu’à la 53e place au niveau mondial.  Malgré tout, ce rang montre que l’Afrique du Sud a toujours affirmé sa volonté à assainir le paysage économique et entrepreneurial et se veut être la tête du wagon pour les autres pays africains. Elle figure également parmi les pays membres du BRICS où les pays émergents comme le Brésil, la Russie et L’Inde sont présent, c’est également l’Afrique du Sud qui tient la première place.

2. La Tunisie

environnement entrepreneurial pays 2

La Tunisie est aussi l’un des pays les plus prolifiques sur le continent africain en termes d’investissement et d’entrepreneuriat. L’environnement entrepreneurial dans le pays est toujours favorable malgré le fait qu’il traverse une légère turbulence d’instabilité politique. La Tunisie est aussi classée à la 7e position parmi les pays arabes et à la 62e place au niveau international.

3. Le Botswana

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La progression du pays des Tsawanas se fait sentir sur  le paysage mondial d’année en année. En effet, actuellement, le Botswana se classe à la 66e place mondial en terme d’environnement entrepreneurial favorable. Cette progression est surtout dû au travail effectué par l’État botswanais pour développer son économie et son paysage entrepreneurial. Le pays a également fait un très grand effort en matière de bonne gouvernance sur ses ressources minières et sur le plan démocratique.

4. La Namibie

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Toujours dans la partie sud du continent, la Namibie fait aussi partie de la tête de liste des pays africains où l’environnement entrepreneurial est prolifique pour les investissements. Actuellement, la Namibie fait partie de ces pays qui présentent une bonne stabilité économique et où on constate une bonne gestion des ressources souterraines. Ce qui la classe à la 4e position dans cette liste et à la 73e place mondiale.

5. L’Algérie

environnement entrepreneurial pays 5

À la 75e place du classement mondial des pays où l’environnement entrepreneurial est favorable, on retrouve l’Algérie. C’est un pays catégorisé avec la mention « assez bon » dans le rapport du Global Entrepreneurship Index. Malgré cette bonne position, on constate beaucoup d’instabilité en Algérie dans le secteur pétrolier, mais aussi, dans la gestion énergétique. Ce qui lui a permis de se positionner favorablement, c’est son travail en matière de capital-risque et de gestion des ressources humaines.

6. Le Maroc

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Un gain de 4 places, c’est la progression qu’a fait ce pays en seulement une année. Se classant à la 78e place au niveau mondial, le travail du gouvernement marocain en termes de gouvernance et de promotion de l’entrepreneuriat justifie largement sa place et sa progression.

7. La Libye

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Certes, la Libye a subit un coup dur dans son environnement politique et sécuritaire récemment. Cependant, cela n’a pas empêché les dirigeants du pays à concentrer leurs efforts pour restaurer l’environnement entrepreneurial et le paysage économique de la Libye. Elle se classe ainsi, à la 79e place mondiale et est considérée comme un pays où il est conseillé d’entreprendre.

8. Le Nigéria

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Le Nigéria subit peut-être des vagues d’attentats et d’insécurité dans le nord, mais son gouvernement fait du bon travail pour gérer le pays le plus peuplé d’Afrique. Il a ainsi, pu arriver à la 85e place dans la liste des pays où l’environnement entrepreneurial est sécurisant.

9. Le Gabon

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Le Gabon fait aussi partie de ces pays africains qui progressent en matière d’environnement entrepreneurial. En effet, avec ses réserves pétrolières et ses ressources forestières, le pays est particulièrement apprécié par  les investisseurs. Toutefois, son rang au niveau mondial, 86e, s’explique aussi par la disparité de la répartition des revenus.

10. L’Égypte

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L’Égypte accuse un taux de chômage important dans le pays du Maghreb. Un taux qui s’enregistre à 12.9% de la population en âge de travailler. On constate également une forte régression du secteur touristique dans cette région. Malgré tout, le gouvernement égyptien travaille dans le sens de la modernisation du pays et vise la promotion entrepreneuriale dans sa stratégie. Le pays optimise également, l’environnement entrepreneurial pour l’intégration et l’implication de ses jeunes.

11. Le Swaziland

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Le Swaziland fait partie des pays proches de l’Afrique du Sud qui bénéficient des échanges et des partenariats avec ce dernier. C’est surtout le secteur du service qui est très favorable dans le pays étant donné qu’il assure les 40% de son PNB. Cependant, on notera aussi que c’est le pays qui accuse l’un des plus forts taux de chômage en Afrique avec 34% de chômeurs.

12. Le Ghana

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À la 99e place au niveau mondial, on retrouve le Ghana. Il est vrai que c’est une place qui n’est pas très flatteuse au niveau international, mais, sur le continent, le Ghana est l’un des pays où l’environnement entrepreneurial est le plus prolifique. Cela se confirme avec la richesse dont il dispose que ce soit en matière d’agriculture, de minerais ou de ressources pétrolières.

13. La Zambie

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La Zambie est un pays très riche en produits agricoles et en ressources naturelles. Au niveau mondial, il est à la 102e place, mais son économie est poussée par l’exploitation minière, l’agriculture et le tourisme.

14. Le Kenya

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D’après le rapport du Global Entrepreneurship Index, le Kenya est à la 104e place des pays où l’environnement entrepreneurial est positif. Cette place est surtout l’effet d’une très grande inégalité de la répartition des revenus dans le pays (PIB national: 32 417 millions de dollars, PIB/habitants: 888 dollars).

15. Le Sénégal

Le Sénégal

Avec le Ghana, le Nigéria et la Côte d’Ivoire, le Sénégal est l’un des pays les plus puissants en termes d’économie dans la partie ouest du continent africain. Sur le plan international, il est à la 106e place dans le paysage entrepreneurial.

 

afrikatech

Notre chroniqueur tempère les ardeurs de ceux qui imaginent que la création d’entreprise sera « la nouvelle religion du continent ».

Chronique. Comment l’Afrique peut-elle optimiser les 32,5 milliards d’euros que l’Union européenne (UE) va mettre sur la table d’ici à 2020 ? Comment peut-elle se servir au mieux des 40 milliards d’euros que l’UE projette encore de lui allouer entre 2021 et 2027 pour stimuler, entre autres, la création de 10 millions d’emplois ? Avec le doublement de la population continentale prévu d’ici à 2050, passant de 1,2 à 2,5 milliards d’habitants, l’Afrique devra être en mesure de créer pas moins de « 450 millions d’emplois sur les 20 prochaines années », indiquait en 2017 la Banque africaine de développement (BAD), si elle veut occuper sa jeunesse.

Les plus optimistes imaginent que la création d’entreprise sera la nouvelle religion du continent et que l’engouement pour l’innovation sera partout de mise. Déjà, les jeunes « se disent attirés à 72 % par l’entrepreneuriat », observent Jean-Michel Severino et Jérémy Hajdenberg, co-auteurs du livre Entreprenante Afrique. De plus, l’amélioration du climat des affaires et l’adoption de mesures favorables à la libre entreprise dans un nombre croissant de pays africains ont sans doute incité des millions de personnes à lancer leurs affaires pour tenter de tirer profit des opportunités offertes par de nombreux secteurs.

Une vague de nouveaux entrepreneurs d’une ampleur telle que l’Afrique est déjà la championne toutes catégories de l’entrepreneuriat à l’échelle planétaire. Selon le cabinet de conseil Will & Brothers, l’Ouganda se hisse en tête du classement mondial des pays les plus entreprenants, 28,1 % de la population active y ayant lancé une entreprise. Et que dire des femmes ? Leur proportion parmi les entrepreneurs africains, souligne le cabinet Roland Berger, serait de 24 %, soit plus qu’en Amérique latine (17 %), en Amérique du Nord (12 %), en Asie du Sud-Est (11 %), au Moyen-Orient (9 %) et en Europe (6 %).

« Davantage subi que choisi »

Mais il ne faut peut-être pas se réjouir trop vite. Jacques Leroueil, un spécialiste financier basé à Kigali, observe : « Lancer son affaire ne suffit pas, encore faut-il la pérenniser. Et à ce titre, l’Afrique détient la palme des cessations d’activité, avec un taux de 12,7 % en moyenne, contre 6,8 % en Europe, 9,6 % en Amérique latine et 12 % en Amérique du Nord. » Ce pourcentage élevé de fermetures d’entreprises ternit évidemment les perspectives les plus optimistes de création d’emplois.

Dans son rapport annuel 2017-2018, la Global Entrepreneurship Research Association dresse l’amer constat que « l’Afrique est la région du monde avec le plus faible pourcentage d’entrepreneurs s’attendant à créer plus de six emplois dans les cinq premières années de leur activité ». Jetant des doutes sur la capacité de l’entrepreneuriat à résorber à lui seul le chômage endémique du continent, ce rapport semble en outre suggérer que les jeunes Africains, faute d’opportunité d’emplois, se tournent souvent par défaut vers la création d’une activité privée.

Jacques Leroueil ne dit pas le contraire : « L’entrepreneuriat africain est davantage subi que choisi. En l’absence de réelles opportunités au sein du secteur formel, les gens sont finalement bien obligés de trouver quelque chose à faire s’ils veulent générer un revenu minimum ».

Et pourtant, de nombreux spécialistes, à l’instar de Dominique Lafont, coprésident du groupe Afrique de l’Institut Montaigne, considèrent que « les centaines de millions d’emplois qui doivent être créés en Afrique ne pourront venir que des petites et moyennes entreprises ». Certes, l’Afrique regorge d’innombrables hommes et femmes talentueux, dont les projets déboucheront sur l’émergence d’un prochain Mohammed Dewji ou d’une prochaine Folorunsho Alakija et qui emploieront des milliers de personnes. Mais, comme le suggère la réalité de l’entrepreneuriat sur le continent, leur ingéniosité ne sera pas suffisante pour combler les besoins colossaux liés au chômage des jeunes.

 

source: lemonde

Tu es étudiant.e ou jeune diplômé.e ? Tu as une idée ou un projet pour réinventer la société ? L’Incubateur Francophone Africain est fait pour toi ! Nous sommes à la recherche de 30 porteurs de projets d’entreprise.

 

L’incubateur Francophone Africain est mis en œuvre par la Direction Maghreb de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), le Centre Marocain pour l’Innovation et l’Entrepreneuriat Social (MCISE) et l’université Sultan Moulay Slimane de BéniMellal.

Le présent appel à candidatures est lancé dans le but de recruter la troisième cohorte de bénéficiaires de ce projet.
Il est ouvert jusqu’au 31 août 2020.

Cet appel à projets vise à récompenser les projets innovants. Les projets présentés devront donc comporter une dimension d’innovation sociale qui réponde de façon novatrice à des besoins sociaux, sociétaux ou environnementaux sur le continent africain.

Les porteuses et porteurs de projets sélectionné.e.s bénéficieront de deux mois d’incubation et suivront, via une plateforme en ligne, des ateliers spécifiques d’élaboration de leur business model, de l’étude de marché, de la communication et de la stratégie commerciale à développer, et jusqu’à la validation d’un plan d’action et du prototypage de leur projet de startup.

Qui peut participer ?

Cet appel à projets s’adresse aux étudiant.e.s ou aux nouveaux diplômé.e.s :

Prix

A la fin de l’incubation, les 5 meilleurs projets seront récompensés :

  • Premier prix : 5000 Euros
  • Deuxième prix : 3000 Euros
  • Troisième prix : 2000 Euros
  • Quatrième prix : 1000 Euros
  • Cinquième prix : 500 Euros

Calendrier

  • Date limite de candidature : 31 Août 2020
  • Les projets sélectionnés seront dévoilés le 10 septembre 2020

Candidater

AUF

L’écosystème de l’entrepreneuriat au Sénégal a connu des bouleversements tant dans la forme que dans le fond avec la naissance d’une nouvelle ère d’entrepreneurs renforcée par une présence optimale du Digital.

 

Depuis des années, le gouvernement, à travers sa stratégie Nationale “Sénégal Numérique 2025” s’est lancé dans un processus de vulgarisation et d’accompagnement afin de créer et susciter la naissance de nouveaux champions notamment les jeunes pousses.

La formalisation, une urgence pour le développement de la startup

Aujourd’hui, le Sénégal est caractérisé par un secteur informel très important. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), 96,4% des emplois sont générés par le secteur informel contre 3,6% par le secteur formel. Avec un capital actuel de 350 milliards de francs CFA investis à 53,8% dans l’industrie, 25,3% dans le commerce et 20,4% dans le secteur des services .

Le secteur informel « réalise un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards et contribue à la production qui est estimée à plus de 4 000 milliards. » Et en termes de valeur ajoutée, le secteur informel contribue à plus de 3 000 milliards dans l’économie (ANSD).

Le Résultat du Renseignement Général des Entreprises ( RGE) a permis de dénombrer 407 882 unités économiques réparties sur l’ensemble du pays.

C’est dans cette perspective que le projet de loi de la startup Act longtemps souhaité par les acteurs a pris forme l’année dernière. Après un travail de longue haleine, la loi no 2020/01 relative à la création et à la promotion de la startup a été votée à l’Assemblée Nationale.

Idrissa Diabira, Directeur Général de l’ADEMPE, revient sur la définition même des termes “startup et PME” pour camper le décor avec l’introduction de certaines lois adoptées par le Sénégal.

 

Grâce à ce projet de loi, le Sénégal dispose de tous les ingrédients pour
faire du secteur entrepreneurial un grenier d’emplois. Ce qui constitue une grande motivation aux yeux des analystes et experts du secteur.

Ceci démontre une volonté politique forte du gouvernement pour permettre aux startups d’être compétitives. Cela permettra aux jeunes pousses de pouvoir grandir et devenir  durant 3 ans, des entreprises fortes pouvant compétir au niveau international”, explique Ousmane Thiongane, expert en communication digitale et conseiller en TIC du Président de la République.

L’exonération fiscale pour faciliter la croissance des startups

La fiscalité a toujours été une barrière pour le développement d’une startup. Entre sa période de naissance et celle de sa croissance intervient le “virus” draconienne des mesures de la fiscalité tuant ainsi toutes les stratégies futures développées au sein de la startup .

Le gouvernement dans sa feuille de route vers un Sénégal numérique évoque une volonté “de tirer parti du fort potentiel du numérique en termes de création d’emplois, avec un objectif de création de 35 000 emplois directs dans le secteur du numérique au Sénégal à l’horizon 2025, conformément aux objectifs du PSE”.

Pour ce faire, la mise en place de mécanismes facilitant le développement de la startup devient une nécessité. C’est ainsi que l’Etat du Sénégal a validé cette année à la date du 24 février, une exonération (IMF) et (CFCE) de trois ans à toutes les startups et entreprises fraîchement créées à compter de la date du 1er janvier 2020.

D’après le DG de l’ADEPME depuis 2012, le Sénégal dispose d’un code générale des impôts avec toutes les dispositions fiscales pouvant encourager l’essor du secteur entrepreneurial.

 

 

Accès à la commande publique

Malgré une bonne stratégie de soutien à la startup , plusieurs problématiques indissociables se pointent à la porte de l’écosystème entrepreneurial. Le rêve du plus petit entrepreneur ne se réalisera pas s’il n’a pas devant lui le financement et la main d’oeuvre pouvant faire de lui un mastodonte incontournable.

Cette espérance de pouvoir compétir dans le cercle des grands repose sur la possibilité d’avoir accès à la commande publique qui reste “relativement faible à cause du peu de ressources allouées au budget de l’Etat au titre des services numériques.

“Lorsque les financements proviennent de sources extérieures, ce sont des multinationales expérimentées qui en bénéficient. En l’absence de mécanismes de type «capital risque», le financement des activités des «startups» et des PME demeure un sujet de préoccupation majeure au Sénégal”.

Pour Ousmane Thiongane, les startups perdent beaucoup d’argent liés à cette commande publique. «  Il y a des centaines de milliards que gagnent les entreprises sénégalaises à partir de la commande publique. Il faudrait qu’on aille dans une dynamique de pouvoir  donner un quota à ces entreprises numériques‘ rappelle l’expert Digitale  qui souhaite qu’au-delà de la labélisation,  que l’Etat puisse adopter un système de facilitation douanière et sociale aux startups.

 

 

Pour la DER/FJ il s’agit d’agir au niveau de   la structuration ou la co-création de programmes impliquant les startups sur des sujets prioritaires pour l’Etat mais aussi sur le coaching aux startups pour leur permettre d’asseoir progressivement les conditions leur permettant de soumissionner afin d’accéder à des marchés publiques.

« Dans notre dynamique d’open innovation et de co-création, nous encourageons la collaboration directe avec l’écosystème de startups sénégalaises sur des projets où elles ont l’avantage d’être en mesure d’apporter l’agilité, l’innovation et la connaissance terrain permettant une exécution réussie.

Nous avons ainsi collaboré avec le Ministère du commerce et ses partenaires sur le projet Jaayma Mburu qui a permis, en temps de Covid, de livrer aux Sénégalais leurs pains quotidien afin d’éviter les rassemblements de masse devant les boulangeries. Nous sommes également en train de structurer un grand projet autour de l’e-logistique en collaboration avec le Port Autonome de Dakar et les startups de cette verticale.

D’autres initiatives de ce genre sont en discussion dans le cadre de notre axe d’open innovation« , rappelle la cellule communication de la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide des Jeunes et des Femmes. 

Plus de 1,150 milliards pour les startups

Avec le programme de financements lancé par la DER/FJ, les startups auront un nouveau souffre dans leur développement. Le volet numérique constitue un pan important pour le Sénégal.

A ce jour,  la DER/FJ a financé plus de  75 startups pour un montant global dépassant 1,150 milliards de FCFA avec  divers produits financiers allant  de la dette, au  prêt d’honneur, ou  BSA-Air en passant par  l’equity et  bientôt ce portefeuille passera le cap des 100 startups.

En plus de  financement, la DER adosse depuis 2020 un accompagnement technique selon le niveau de maturité de l’entreprise accompagnée.

« Il peut donc s’agir du programme d’incubation « Fabrique de Startuppers » avec nos incubateurs partenaires ou de notre programme de pré-accélération et accélération. Les startups bénéficient alors de l’accompagnement d’un pool d’experts à travers des formations et du coaching individuel avec des objectifs clairement définis lors du diagnostic préliminaire afin de mesurer l’atteinte des résultats et réajuster les actions au cours du programme« .

Au delà de cette commande publique et du financement, il n’en demeure pas moins que l’investissement constitue encore le maillon faible du secteur de l’entrepreneuriat. D’où la nécessité pour les startups de s’adapter en mettant en place des stratégies disruptives et pérennes.