Smart Africa reçoit un financement de la Banque mondiale pour l’expansion de son académie digitale | Acacile

Smart Africa reçoit un financement de la Banque mondiale pour l’expansion de son académie digitale

Pour assurer le pari de sa transformation numérique, l’Afrique a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée. Ce défi, la Smart Africa Digital Academy en a fait sa mission en se consacrant à la formation digitale des décideurs africains d’aujourd’hui et de demain.

Smart Africa, une alliance de pays africains, d'organisations internationales et d'acteurs du secteur privé mondial chargés de l'agenda numérique de l'Afrique, a reçu une subvention de 20 millions de dollars pour l’expansion de son académie digitale, Smart Africa Digital Academy (SADA), en Afrique.

« Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'annoncer que SADA, notre outil de renforcement des capacités, est prêt à franchir une nouvelle étape grâce à notre principal partenaire de développement, la Banque mondiale », a fait savoir le président de Smart Africa, Lacina Koné (photo, à droite), dans un communiqué publié le mercredi 28 février.

La SADA a pour mission de combler le déficit de compétences numériques dans les pays africains, en améliorant l'employabilité et en répondant aux besoins de talents émergents des citoyens africains. L’académie qui propose des formations en ligne, revendique déjà avoir formé plus de 7 000 bénéficiaires dans 35 pays d'Afrique depuis sa création en 2020. Grâce à la subvention, elle pourra passer à un autre niveau et étendre ses activités sur tout le continent, avec un objectif de formation de 30 000 responsables politiques et décideurs sur une période de cinq ans.  

Cette expansion de la SADA s’inscrit dans le cadre du Programme régional d'intégration numérique de l'Afrique de l'Ouest (WARDIP), afin de faire progresser l'intégration régionale des marchés numériques en Afrique. Elle fera grandir un écosystème numérique dynamique et donnera aux communautés locales et aux entreprises les moyens de prospérer à l'ère du numérique.

Pour l’Afrique, disposer de compétences numériques, principalement parmi les décideurs, est devenu impératif si le continent veut tirer profit de la transformation numérique.

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